Hier, les indices boursiers ont clôturé en hausse. Le S&P 500 a augmenté de 0,11 %, tandis que le Nasdaq 100 a ajouté 0,22 %. Cependant, le Dow Jones Industrial Average a diminué de 0,07 %.

Les contrats à terme sur les actions américaines et européennes ont augmenté vendredi, alors que les investisseurs se concentraient sur la publication imminente des données clés sur l'inflation aux États-Unis, avant la réduction des taux d'intérêt très attendue par la Federal Reserve la semaine prochaine.

Les contrats à terme sur les indices S&P 500 et Euro Stoxx 50 ont grimpé de 0,2 %, tandis que ceux du Nasdaq 100 ont augmenté de 0,4 %. Les indices asiatiques se sont redressés après un repli précédent de 0,7 % et montrent une croissance pour la deuxième semaine consécutive. L'indice MSCI All Country World a augmenté au cours des deux dernières semaines, se situant à seulement 0,5 % en dessous du record atteint fin octobre. Cette croissance est partiellement attribuée à un recul des inquiétudes concernant la valorisation des entreprises technologiques et à la confiance croissante des traders dans le fait que la Fed abaissera les taux d'intérêt de 25 points de base lors de sa dernière réunion de l'année.

"Les marchés boursiers ont récupéré la majorité de leurs pertes de novembre, intégrant presque entièrement une baisse des taux lors de la réunion du FOMC la semaine prochaine", a écrit Barclays Plc dans sa note. "Saisonnièrement, les deux dernières semaines de l’année sont généralement les meilleures pour les actions, d'où un retour du FOMO."

Cependant, derrière ce rallye optimiste apparaissent certains signes de prudence. Premièrement, malgré le sentiment globalement positif, certains investisseurs expriment des préoccupations concernant une inflation toujours élevée, qui pourrait inciter la Fed à être plus prudente. Deuxièmement, les tensions géopolitiques demeurent. Troisièmement, bien que le secteur technologique montre de nouveau de la croissance, il existe des inquiétudes selon lesquelles les valorisations actuelles de certaines entreprises pourraient être injustifiablement élevées, entraînant potentiellement des corrections à l'avenir.

Plus tard ce vendredi, les responsables de la Fed recevront des données actualisées sur leur mesure d'inflation préférée — l'indice des prix des dépenses de consommation personnelle. À l'ordre du jour, également, un rapport sur le revenu et les dépenses pour septembre, qui avait été retardé en raison de la fermeture du gouvernement. Les économistes prévoient une troisième hausse consécutive de l'indice de base de 0,2 %. Si cela se produit, le chiffre d'une année sur l'autre restera juste en dessous de 3 %, indiquant une pression inflationniste stable mais non volatile.

Les rendements du Trésor se sont stabilisés après une vente massive des obligations d'État jeudi, lorsque les données ont montré des signes de résilience du marché du travail. Le nombre de demandes d'emploi aux États-Unis la semaine dernière est tombé à son plus bas niveau depuis plusieurs années, indiquant que les employeurs conservent en grande partie leurs employés malgré une vague de licenciements récents.

Par ailleurs, Kevin Hassett, directeur du National Economic Council, a déclaré que la Fed devrait abaisser les taux d'intérêt lors de sa réunion la semaine prochaine et a prédit une diminution de 25 points de base.

Concernant l'analyse technique du S&P 500, la tâche principale des acheteurs aujourd'hui sera de surmonter le niveau de résistance le plus proche situé à 6 874 $. Cela aidera l'indice à prendre de l'emprise et à ouvrir la voie à un potentiel rallye vers un nouveau niveau de 6 896 $. Une autre priorité pour les acheteurs sera de maintenir la maîtrise du seuil de 6 914 $, ce qui renforcera leurs positions. En cas de mouvement vers le bas provoqué par une diminution de l'appétit pour le risque, les acheteurs devront s'affirmer autour de 6 854 $. Une cassure en dessous de ce niveau ramènerait rapidement l'instrument de négociation à 6 837 $ et ouvrirait la voie à 6 819 $.